Le BMX est né en 1968 en Californie, de la frustration de quelques adolescents n’ayant pas les moyens de s’offrir une motocross. Ils ont alors souhaité faire les mêmes activités, mais sur un vélo. C’est ainsi que des courses de vélo ont été organisées sur des terrains proches de ceux utilisés par les motards. Pour pousser la ressemblance au maximum, ils ont même utilisé des équipements identiques à ceux des motards. Cependant, le BMX est vite devenu une discipline à part et n’est plus du tout « une copie de la motocross sans moteur ». Elle est aujourd’hui gérée par la FISE qui organise des compétitions internationales en cross BMX.
Mais le BMX ne se contente pas d’être un sport de course. Cette discipline possède bien d’autres facettes comme le street BMX ou le BMX freestyle. Ces pratiques sont moins médiatisés, mais tout autant populaires. Ces disciplines freestyle consistant en la réalisation de figures acrobatiques aériennes ou au sol au guidon d’un BMX. L’esthétique est jugée, plutôt qu’un temps effectué en course. Les critères évalués sont la difficulté, l’originalité et le style de figures.
Le BMX freestyle est divisé en 5 épreuves:
– Le Flat qui consiste à réaliser des figures au sol sans aucune structure.
– Le Park ou les figures sont réalisés dans un skatepark.
– Le Vert (abréviation de verticale) qui fait référence à une rampe de 4 mètres de haut avec la partie haute de la courbe à la verticale. Les figures sont très aériennes dans cette épreuve.
– Le Street qui se déroule dans la rue sur le mobilier urbain.
– Le Dirt, où le coureur réalise ses figures sur une piste de course en autant au-dessus de grosses bosses de terres.
Le BMX est présent aux Jeux olympiques depuis les jeux de Beijing en 2008. Cependant, il n’y avait jusqu’alors que le BMX cross. Mais en 2020, le comité d’organisation des JO a validé l’intégration des épreuves freestyle avec des catégories féminines et masculines. C’est un réel pas en avant pour le BMX freestyle. Cependant, cette participation ne fait pas l’unanimité au sein de la communauté. Certains jugent que la participation à cet événement mondial n’est pas en adéquation avec l’esprit street de la discipline.
Nous finirons cet article sur un joli cocorico ! Puisque nous pouvons être fiers de nos sportifs français qui sont importants dans le paysage mondial du BMX. À l’image de Matthias Dandois qui est 8 fois champions du monde de BMX freestyle en Flat et qui propose de magnifiques vidéos comme celle tournée récemment dans Paris désert pendant le confinement.
( https://www.youtube.com/watch?v=hrqSo9q1WwU&feature=emb_title )
Article rédigé par Armand Champion
Stagiaire Février 2020