Il y a quelques jours ont eu lieu le Roxy pro France et le Quik pro France 2021, on ne peut s’empêcher de remarquer des similitudes entre le surf et le skate. Sports qui sont souvent mit dans la même case des sports de glisse ou encore des sports extrême. Ces deux sports qui sont arrivées en même temps comme nouvelles disciplines aux JO de Tokyo, touchent de plus en plus de monde et n’ont pas fini de se démarquer.

Dans les années 70, les 1ers skaters étaient avant tout des surfeurs. La création des roues en uréthane à été une petite révolution qui à tout changé. Armés de réelles planches, ils ont commencé à faire des powerslides et des 180° ! En 78, Alan Gelfand invente le ollie, ce trick inspirera bon nombre de skaters pour créer les tricks que l’on connaît aujourd’hui.

Beaucoup de skaters pratiquent ce sport nautique autant, voire plus physique que le skate, étant donné qu’il se pratique dans l’eau. Il permet de développer ses muscles et de réduire le stress.

Mais alors, quelles sont les ressemblances entre ces 2 sports aux univers si proches mais en même temps si éloignés.

Bien sûr la planche. La planche de skate des années 70 ressemble au shortboard qu’on connaît aujourd’hui dans la forme. Maniable et légère, elle permet au rider de bouger, facilement, librement sur l’eau ou dans la rue. Les pieds ne sont pas attachés à la board contrairement au kitesurf ou au snowboard par exemple. 

En surf comme en skate, les tricks sont nombreux et variés. Quand dans le skate on parle de flip, de smith ou de rock, en surf c’est plutôt roller, cut back ou floater. Les tricks qu’on retrouve dans les deux sports sont les airs et toutes leurs variations. Des tricks qu’on pourrait croire irréalistes sont parfois replaqués et cela donne un effet spectaculaire. On pense au backflip replaqué par Gabriel Médina en finale du championship tour en Californie. (https://www.youtube.com/watch?v=rgqicgjjhXc )

L’environnement est aussi un point-clé. Que les vagues soient parfaites, ou que l’on surf juste un bout de vague sur laquelle on a à peine le temps de faire une manoeuvre, on n’a pas le choix, on s’adapte. C’est assez similaire en skate. Le spot de street n’est pas toujours comme on veut. Des anti-skates posés sur un curb parfait ou des citoyens pas trop d’accord pour qu’on skate les bancs de leur quartier sur notre passage. Mais là aussi on s’adapte comme on peut.

Ce qui relie ces deux sports c’est surtout la passion et l’envie que ses pratiquants y mettent. Il faut s’accrocher, tomber et recommencer. Le plaisir de partager une session avec ses potes, que ce soit à 6h du matin pour avoir les meilleures vagues et être peut-être seul au monde ou en fin d’après-midi après le travail dans un park ou dans la rue.

C’est cet amour et cette passion du sport qui nous lie.